Confessions

Depuis quelque temps, je pense à écrire un post en français. J’ai un bon niveau oral dans cette langue et je suis en mesure de lire de textes de difficulté moyenne sans problèmes, mais quand je pense à écrire quoi que ce soit avec mes propres mots, ça se complique un peu.

Ce blog n’a aucune prétention au-delà d’occuper mon temps libre d’une façon créative et amusante, donc, après avoir choisi la langue de mon texte, il ne me restait plus qu’à choisir un bon sujet, et j’ai pensé à quelque chose lié à l’écrivain Umberto Eco. Ce sujet me semble intéressant et en même temps, pertinent parce que récemment, au moment de sa disparition, je suis tombé sur plusieurs articles relatifs à son travail et sa personnalité. Bref, il est pas dans mon intention d’insister sur les explications au sujet de mon choix, je voudrais tout simplement rendre un petit hommage à ce grand homme, et pour cela, je copie ci-dessous une phrase qui a particulièrement attiré mon attention et m’a fait réfléchir, de façon amusante, à propos de l’acte d’écrire, notamment sur la poésie:

À seize ans, naturellement, je me suis mis à écrire des poèmes, comme tous les adolescents. Je ne me rappelle pas si c’est le besoin de poésie qui fit fleurir mon premier amour (platonique et inavoué), ou l’inverse. Ce qui est sûr, c’est que le mélange fut un désastre. Mais comme je l’ai écrit – sous la forme d’un paradoxe énoncé par un de mes personnages de fiction –, il y a deux sortes de poètes : les bons, qui brûlent leurs poèmes à l’âge de dix-huit ans, et les mauvais, qui continuent à écrire de la poésie jusqu’à la fin de leurs jours.

Extrait: Confessions d’un jeune romancier de Umberto Eco